Courson 2011
Après les cousinades de 2005 et 2008 en terroir fribourgeois, notre Association s’est décidé à prendre le large et de se rendre jusque dans le département de l’Essone, au sud de Paris, plus précisément à Courson-Monteloup, site remarquable où les représentant de la branche « de Nervaux-Loys » (issue de celle de Mézières/ FR) possèdent un magnifique château, entouré d’un parc admirable et célèbre connu grâce aux Journées des Plantes qui s’y sont déroulées de manière bisannuelle jusqu’en 2014.
Nous partîmes 100 de Romont dans deux cars en prenant la direction de Paris, via la Bourgogne. L’ambiance fut d’emblée détendue et joyeuse. Le voyage fut l’occasion pour les différentes cousines et cousins de faire plus ample connaissance …
Arrivés dans la région d’Arpajon, un bel hôtel nous attendait lové dans la verdure. Le temps de prendre nos chambres, les deux cars reprirent la route, direction Courson. L’un arriva à temps sans encombres, l’autre prit la clef des champs et permit à ses passagers de visiter les campagnes environnantes, même si cela n’était pas nécessairement au programme …
Derrière la grille du majestueux château, une bonne trentaine de cousins français nous attendaient pour nous accueillir chaleureusement. Les propriétaires, Hélène Fustier-de-Nervaux et son frère Olivier de Nervaux-Loys étaient entourés de leurs famille et de représentants de la branche « de Nervo » de Paris ainsi que des « de Nervaux » d’Angleterre. Les Helvètes dont certains avaient revêtus le costume traditionnel d’armaillis furent reçus avec autant de curiosité que d’enthousiasme. Pour la première fois, le son inimitable du cor des Alpes et non du cor de chasse retentit au milieu de l’immense parc de 40 hectares …
Après une promenade romantique entre les arbres centenaires et autour de l’étang, les Denervaud eurent droit à une visite commentée du château qui finit dans le grand salon. Ce fut le moment notamment d’écouter le délicieux concert de Mme Harlé Jobin, brillante pianiste qui interpréta avec inspiration des œuvres composées par la marquise de Montgeroult, née Hélène de Nervo en 1762, à Lyon. Ce moment restera longtemps dans les mémoires tellement le lieu était parfait pour écouter cette musique à la fois classique, romantique et moderne qui annonce Schubert de manière prémonitoire…
La suite de la soirée se continua par la partie officielle et le banquet qui se déroulèrent dans les salles du salles du château qui servent notamment pour les mariages et autres rencontres.
C’est dans la joie et la liesse que les heures défilèrent au son cette fois du French Cancan puis du folklore suisse. Toujours est-il que la mayonnaise entre l’aristocratie parisienne et la bonhommie fribourgeoise prit magnifiquement. C’était unique de voir nos comtes et barons français reprendre le refrain de la « Tschivra » entonnée avec brio par notre cousin, Jacques Barras. Quel spectacle également de voir tout ce beau monde chanter à tue-tête le « Ranz des vaches » pour terminer une soirée d’anthologie qui s’éteignit sous une pluie non seulement d’applaudissements mais battante …
Le lendemain, la tête pleine de superbes souvenirs, nous prirent déjà la route du retour vers la Suisse sans oublier de faire une halte gourmande et chaleureuse en Bourgogne …
Merci encore à nos cousins et amis français pour ces quelques moments magiques et si rares …